Le Moutonnoir service de Pension/Éducation pour chiens
Cliquer sur les chiens pour un retour à l'Accueil


    Note !Il n'y a plus de Pension pour chien depuis 2019



    Historique avec le Border Collie

  • Clinique de dressage au Maine (Beverly Lambert)
  • Compétition à St-Ulric (NEBCA)
  • Clinique de dressage au Québec (Réseaux - MAPAQ dans plusieurs régions avec 20 éleveurs)
  • Compétition à Kingston et rencontre avec Glyn H. Jones et Julie Depfort
  • Reportage télévision
  • Rencontre avec Viv Bilhingham - région de Border en Écosse. Septembre 2004

    Historique

    Après l'achat de ma ferme en 1976, la construction des bâtiments, l'acquisition des brebis pour avoir un cheptel de 350 brebis, j'ai vite compris qu'il me fallait de l'aide pour conduire mes brebis aux champs. Mon histoire avec les Border Collies commencent vers les années 1980 lors d'une visite chez Raoul Langlois producteur de brebis. Fier de la performance de son chien, il nous invite à l'intérieur de la bergerie pour nous montrer la grande efficacité du chien avec juste un petit commandement et le voilà parti pour déplacer les moutons dans un autre parc et en quelques minutes seulement. « J'ai immédiatement pris la décision d'acheté un Border ».

    Piqûre et devenir accros

    Pour avoir un Border au plus tôt, j'ai acheté un chiot (Dam) de Gilles Toanen un éleveur qui avait ramené une femelle de France. Je l'ai dressé au doigt et à l'oeil, c'est le cas de le dire. Lorsque je lui faisais un signe avec mes doigts à droite ou à gauche elle changeait immédiatement de direction, elle marchait sur les râteliers et plus encore... mais voilà je n'avais pas développé son instinct de balance (l'instinct naturel du Border pour rassemblé les bêtes), de plus elle ne cessait de me regarder quand je travaillais avec elle. Elle arrivait à bien travailler à l'intérieur et effectuer les tâches, mais à l'extérieur je devais toujours être en contact visuel et sans cesse lui donner des commandements. Mon égo en a pris un coup quand je me suis présenté à une compétition amicale à la foire de l'agneaux et qu'elle revenu me voir sur le « buton » au lieu de ramené les brebis, ce qui fait que j'ai été disqualifier et par contre les spectateurs ont trouvé cela pas mal, pas mal drôle... mettons que ce n'était pas réciproque. Me voici donc à la recherche d'un autre chien, eh oui j'ai été voir le grand gagnant - Martin Penfold de la Nouvelle-Écosse.

    L'expérience et la recherche « DU » Border

    Après avoir épousseté mon égo (qui est capable d'en prendre quand même ...) j'ai discuté avec Martin Penfold et un groupe d'éleveurs qui croyaient aux vertus du Border, on organisa une clinique de dressage à Trinité des Monts. Martin fit son possible pour nous faire comprendre le mot « Balance » je dois dire que je n'ai pas trop compris, j'avais un blocage de taille « Dam ». Ayant mis beaucoup de temps pour dresser ce chien et elle effectuait parfaitement le travail que je lui demandais - Mettons quasi parfaitement. Et puis Martin me disait presque clairement qu'il était trop tard pour lui ramener sa « Balance » j'ai pris un bon 6 mois pour digérer et me résigner à acheter un autre chien... de Martin.

    Bill arriva, je fis beaucoup d'erreurs, la grosse fût de le garder (comme conseiller) dans une boite en bois ouverte du haut seulement et assez grande, de 2 mois à 3 mois, je crois que ça été le début de sa névrose. Et puis j'étais beaucoup trop stressé et autoritaire pour établir une complicité avec mon chiot, donc je l'ai manqué complètement. Aussitôt que j'élevais la voix lorsque je travaillais avec le troupeau, il avait peur, me quittait et assez longtemps pour me faire réfléchir... j'ai donc dû le céder à éleveur beaucoup plus calme. Cet éleveur me dit plus tard avoir eu beaucoup de difficulté avec Bill, aujourd'hui je peux dire que j'étais tombé sur un sujet particulièrement sensible et que j'avais de mauvaises dispositions. Le Border est un chien sensible en général, il faut réagir très rapidement lors du dressage - diminuer ou augmenter notre autorité dans la seconde selon sa réaction, mais toujours gagner sur lui, ce qui n'est pas toujours évident.

    Une chance j'avais toujours ma fidèle Dam, capable de prendre toutes mes humeurs et faire les jobs avec enthousiasme, beaucoup de commandements, peu d'initiative, mais très efficace. Mais voilà! j'avais vu quelques chiens travaillés avec instinct, eh oui! il m'en fallait UN. Il n'était pas dit que je ne pourrais pas faire comme les autres... peut-être même plus!!

    Un éleveur me parle qu'il a acheté son chien chez Alex McKinven à North Hatley, Ah oui,, son tél. je m'arrange pour rencontrer Alex, un monsieur d'environ 70 ans qui a fait sauter son chien (Glen) sur baril pour se laisser lécher le visage, Ouff! Mes valeurs ont fait un 360 degrés en éliminant une grosse puff de stress. Je peux dire qu'Alex McKinven m'a procuré beaucoup plus qu'un chien extraordinaire « Kid », il m'a aussi donné un nouveau départ d'attitude avec mes chiens, je venais de comprendre que j'avais besoin de complicité. Malgré qu'il m'ait fait venir un interprète, David Dorrance (qui devint un ami) je n'ai pas tout compris les réponses à mes nombreuses questions... mais bon pas grave le Border me parlait maintenant.

    J'étais tombé dans la passion du Border, oui oui j'avais rencontré cet homme qui jouait encore avec ses chiens, plus rien n'existait d'autre, quand Alex nous présentait ses chiens: 4 ou 5 chiens couchés qui servent d'obstacles sans bougés, lorsque qu'Alex commande son chien qui pousse les moutons pour passer entre ses autres chiens couchés, le parcours paraissait très simple et quelques coups de sifflet ont suffi pour que Glen conduise la vingtaine de moutons à travers les chiens. Maimie sa femme nous a préparé du thé et des cakes et puis Alex nous a parlé avec passion de ses compétitions avec photos à l'appui.

    Kid a grandi avec un amour inconditionnel et ce fut réciproque, le CHIEN était arrivé. Mes progrès étaient spectaculaires et pour moi-même, ce n'est pas peu dire, tellement que mes amis devaient tous passés par une démonstration de mes progrès. Ce fut le début des démonstrations à la ferme.

    Eh oui, même l'égo ne peut combler les nombreuses heures des travaux de ferme, durant la saison estivale il y avait des démonstrations d'obéissance et de travail du Border Collie, ce qui donnait un petit revenu et me demandait d'être à la hauteur pour faire travailler les chiens. Les Border sont des chiens qui demandent une interaction et méritent d'être éduquer à la hauteur de leur potentiel.

    Avec un mâle comme Kid ce super chien, eh oui capable de me faire admettre qu'il avait raison, ce qui n'était pas évident pour un maître comme moi qui voulait tout contrôler. Après Kid, j'ai eu beaucoup d'autres chiens et chaque fois c'est un réel plaisir de découvrir leur personnalité et leurs traits de caractère. Vous pouvez voir les différents reproducteurs sur le site et si j'ai un conseil à donner au futur propriétaire de Border Collie je le résume à ses deux mots: Catégorique et conséquent.


Conception et réalisation Paul Lagacé